Publié dans Politique

Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar

Publié le dimanche, 19 janvier 2025

Un investissement ambitieux de 10 milliards de dollars a été officialisé entre les Emirats arabes unis et le Président malgache Andry Rajoelina. Ce partenariat stratégique couvre divers secteurs clés, notamment la surveillance maritime, la production d’énergie hydroélectrique et l’agriculture. Ces initiatives témoignent d'une volonté commune de favoriser le développement économique de Madagascar, tout en consolidant les intérêts stratégiques des Emirats dans la région. Selon les informations relayées par le site Zinfos 974, cet accord représente une étape majeure dans les relations bilatérales entre les deux parties. Il offre aux Emirats l’opportunité de renforcer leur sécurité maritime dans le canal du Mozambique, une voie de navigation essentielle pour le commerce international et la stabilité régionale.

L’importance stratégique de Madagascar dans le cadre de cet accord est indéniable. En investissant dans des projets d’infrastructure maritime, les Emirats arabes unis cherchent à assurer une meilleure sécurité dans cette région, tout en augmentant leur influence géopolitique. Ce rapprochement fait de Madagascar un acteur clé dans les ambitions croissantes des Emirats dans le sud-ouest de l’océan Indien. L’investissement de 10 milliards de dollars ne se limite pas à la sécurité maritime. Il inclut également des projets d'infrastructures routières et le développement de raffinerie aurifère. Ces initiatives visent à améliorer la capacité industrielle et logistique de Madagascar, contribuant ainsi à l'essor économique du pays.

Retombées économiques et aspirations géopolitiques

Abu Dhabi, à travers cet investissement, ne cherche pas seulement des retombées économiques substantielles, mais aspire également à affirmer son rôle en tant que puissance proactive dans le domaine des investissements internationaux. Ce partenariat pourrait potentiellement transformer Madagascar en un pôle d'attraction pour d'autres investissements étrangers. Ce partenariat illustre une vision commune centrée sur la modernisation et le progrès social. Les projets hydroélectriques, en particulier, ont le potentiel de transformer le paysage énergétique de Madagascar, offrant une source d'énergie durable pour soutenir sa croissance économique. Les initiatives agricoles, quant à elles, visent à améliorer la sécurité alimentaire, un enjeu crucial pour l’île. Ainsi, cette coopération pourrait non seulement profiter aux deux partenaires sur les plans économique et stratégique, mais également accélérer la croissance et le bien-être des populations locales. En améliorant les infrastructures et en diversifiant les sources d'énergie, Madagascar pourrait connaître un développement durable et inclusif.

Nikki Razaf

 

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Editorial

  • Octogénaire !
    L’Organisation des Nations unies a quatre-vingt ans. Pour un couple de vieux mariés, c’est une véritable noce de chêne, symbole de solidité et de longévité. La vieille Dame de New-York, du haut de ses 80 ans, peut certainement être fière de sa longévité. Pour un homme, avoir les 80 ans, c’est plus que la maturité, plutôt l’âge de vieillesse. Mais pour une Organisation mondiale telle l’ONU, c’est l’opportunité d’un second ou d’un troisième départ ! Neuf secrétaires généraux se sont succédé au siège à New-York : Trygve Lie (Norvège) 1946 – 1952 / Dag Hammarskjöld (Suède) 1953 – 1961 / U Thant (Birmanie) 1961 – 1971 / Kurt Waldheim (Autriche) 1972 – 1981 / Javier Perez de Cuellar (Pérou)1982 – 1991 / Boutros – Boutros Ghali (Egypte) 1992 – 1996 / Kofi Annan (Ghana) 1996 – 2006 / Ban Ki Moon (Corée du Sud) 2007 – 2016 / Antonio Guterres…

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